Je m’intéresse depuis longtemps à la question du bien-être au travail, en lisant, échangeant, théorisant ce sujet.
Je ne l’ai pas étudié sous toutes les coutures tant le sujet est vaste mais j’ai nourri une conviction depuis ces quelques années d’observation, de lecture, et de débat : la responsabilité du Bien-être au travail ne revient pas qu’aux managers. En effet il me semble que nous sommes tous sur une voie à double sens : la responsabilité du bien-être au travail est donc partagée.
Le métier de « manager » est probablement le plus difficile, interpellant, déstabilisant, énervant mais aussi passionnant, satisfaisant, enrichissant qui soit ; bref c’est un métier très prenant car manager c’est avant tout entretenir une relation de travail qui est réglementée certes par un contrat de travail, un profil de poste, mais aussi influencée et nourrie par des valeurs et une culture d’entreprise, des valeurs professionnelles individuelles. Cette relation de travail est surtout une rencontre quasi quotidienne, des échanges, des partages, des expertises et des compétences au service d’une mission, de tâches collectives ou individuelles mais qui convergent vers le même but : faire fonctionner et grandir une entreprise/collectivité/organisation/association.
Bref, cette semaine j’ai réalisé que s’il peut être difficile de manager des équipes, d’œuvrer pour que chacun ressente une forme de « bien-être » dans son travail, il y a une raison qui pourrait bien expliquer que le « bien-être » dans les entreprises ne progresse pas malgré toutes les actions mises en œuvre pour cela. Et si les collaborateurs qui ne se saisissent pas de la responsabilité de cultiver leur bien-être, en étaient incapables car ils n’en ont pas l’énergie ? Et si cette énergie leur manquait car ils ne se sentent pas à… LEUR PLACE.
En effet nous avons, chacune et chacun, des dispositions naturelles pour un métier ; ces dispositions naturelles nous confère une énergie fonctionnelle qui est singulière pour chacune et chacun. Or il peut arriver que cette singularité n’est jamais pu s’exprimer, se révéler ; ce qui a emmener certaine et certain sur des chemins professionnels peu épanouissants car l’énergie dépensée ne procure pas de plaisir ou tout au moins de satisfaction. Ne pas être à sa place professionnelle tourmente, épuise, démotive, et ferme la porte au bien-être dans le travail.
La conquête de sa place professionnelle peut se faire tout au long de sa carrière, il est certain que la mise en mouvement vers cette quête est une clé pour ouvrir une première porte vers des ressources d’énergie. Alors ami.e.s managers, malgré tous les efforts et l’énergie que vous mettez pour que vos collaborateurs se sentent bien, sans succès ! Envisagez une autre voie : donner la possibilité à vos collaborateurs de trouver leur place professionnelle.
Si cela fait écho pour vous, et que vous êtes curieu.ses.x d’en savoir plus, contactez moi !